À la tête d’un bureau rajeuni, le président Guillaume Lauraire, âgé de 33 ans, œuvre sans relâche à la reconstruction du Basket club Olemps, au sein duquel il est licencié depuis qu’il a 5 ans.
A Olemps, c’est un club de basket-ball vieillissant et a été mis à mal par les années Covid-19 que Guillaume Lauraire a repris en main il y a près de trois ans maintenant, avec pour objectif principal de lui donner un souffle nouveau. “Ça fait longtemps que je suis bénévole au sein du club et, à un moment, il n’y avait vraiment plus personne pour prendre la présidence. Je me suis lancé, accompagné par quelques jeunes, qui ont remplacé les anciens qui voulaient passer la main.” Et avant de se lancer, Lauraire avait quelques doutes : “C’est vrai qu’au début, je ne savais pas trop. J’avais peur de ne pas être au point et puis finalement, j’aime bien et on est en train de reconstruire le club.“
Une vingtaine de licenciés de plus que la saison dernière
Une reconstruction en bonne voie puisque pour la troisième année de présidence de celui qui est aussi entraîneur de l’équipe senior II, le club compte une centaine de licenciés, soit une vingtaine de plus que la saison précédente. “Nous avons des jeunes qui arrivent et c’est bien, car il y avait beaucoup de trous générationnels“, souligne le dirigeant. Un apport de sang neuf qui permet au club d’avoir des équipes U11 et U13, aussi bien chez les filles que chez les garçons, ainsi qu’une formation U15 filles en entente avec La Primaube. “C’est un de mes objectifs principaux que d’amener des jeunes au club.“
Du côté des seniors, le BCO s’appuie sur quatre équipes : deux féminines et deux masculines, évoluant en Régionale et en Prérégionale. Et ces dernières jouent avant tout pour le plaisir. “Nous ne cherchons pas forcément de résultats. Ce sont les équipes qui décident, je ne mets aucune pression. Le but est qu’ils se fassent plaisir, s’ils ont envie de monter qu’ils y aillent et s’ils ont envie de rester à leur niveau, c’est bien aussi, ajoute Guillaume Lauraire. J’essaye d’accompagner au mieux tout ça. Ce n’est pas dans l’ADN du club de jouer le résultat à tout prix.“
Reconstruire par l’animation, la jeunesse et les ententes
Le Basket club Olemps possède également une école de Mini-Basket, en commun avec l’Association basket club Druelle. “Nous sommes deux clubs avec un profil assez similaire et, à un moment, on s’est dit plutôt que d’avoir dix enfants par ci et dix par là, c’est mieux de les mettre ensemble, rembobine le président olempien. C’est également une solution pour les clubs pour continuer à exister car, aujourd’hui, c’est de plus en plus difficile en étant seul.” Ce sont donc entre 25 à 30 enfants qu’entraîne Audrey Hautcolas en charge du Mini-Basket, et également capitaine de l’équipe de Prénationale de l’Elan Aveyron. “Nous avons vraiment de la chance de l’avoir avec nous car elle est compétente et passe très bien auprès des enfants“, se réjouit-il, qui précise être en permanence à la recherche de bénévoles à tous les niveaux. “Plus nous aurons de bénévoles et mieux ce sera pour le club“, complète Lauraire, dont l’objectif majeur pour son club est de : “reconstruire des équipes de jeunes, avoir de l’animation et que le club continue à vivre.” En plus des animations sportives, comme le récent mini-tournoi U7, le BCO œuvre également sur le terrain extra-sportif avec des quines, des concours de belote etc. afin de fédérer autour du club, et pas seulement du basket.